Sanctuaire de Sainte-Anne-d'Auray

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Homélies

Dimanche 24 mars 2019 –3ème dimanche de Carême- C

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Frères et sœurs, une parabole, c’est un peu comme une fable de Lafontaine ; Jésus nous raconte une petite histoire pour nous faire comprendre quelque chose du Royaume, c’est-à-dire de la vie spirituelle, de la vie d’amitié avec le Seigneur. Alors relisons très simplement cette Parabole du figuier. Ecoutons ce que nous dit le Seigneur.

« Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. » Dans la Bible, la vigne, est traditionnellement une image du Peuple de Dieu, d’Israël. Alors reconnaissons dans ce figuier, une image de tous les humains. Des hommes et des femmes qui devraient porter des fruits. 

« Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. » Les fruits, c’est le bien que nous faisons lorsque nous apportons un peu d’amour autour de nous. Et il faut bien reconnaître que parfois nous portons peu de fruits.

« Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. » Ces années qui passent sans que nous ne donnions beaucoup de fruit. Dieu est patient avec nous. Non seulement Dieu est miséricordieux, mais il est infiniment patient.

« Mais le vigneron lui répondit », le vigneron, c’est Dieu lui-même. Vous voyez que dans cette parabole, Dieu ne renonce pas à ce que nous devenions meilleurs, que nous aimions mieux. Non seulement, Dieu est patient, mais il ne cesse de nous appeler à une vie plus belle, à une vie réconciliée, à une vie à aller de l’avant.

« Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. ». Ce fumier, il me semble que c’est pour nous l’écoute de la Parole de Dieu (la catéchèse pour les plus jeunes, des formations pour les plus âgés comme notre rencontre prochaine sur l’Eucharistie…) mais aussi la prière. Comment vivre dans l’amitié du Seigneur sans nous mettre à son écoute : la prière, le silence, la méditation de la Parole de Dieu sont des moyens sûrs que nous fréquentons trop peu.

Enfin cette terre amendée, bêchée, travaillée devient une bonne terre. Et c’est cette bonté de Dieu qui nous rend bons et nous fait porter du fruit. St Vincent de Paul s’exclamait à propos de St François de Sales : « Que Dieu doit être bon, puisque Monsieur de Sales est si bon ». Ah si l’on pouvait s’exclamer en nous voyant : « Que Dieu doit être bon ! ». 

Voilà une petite Parabole toute simple du Royaume. Elle nous invite à la conversion du cœur. Elle nous montre les chemins de la prière, de l’écoute de la Parole de Dieu, de la fréquentation des sacrements pour grandir dans la foi et l’amitié de Jésus. C’est la grâce que nous nous souhaitons… Nous aurons alors sur notre figuier non seulement des feuilles en nombre mais une multitude de figues, belles, sucrées, appétissantes… et c’est bon les figues bien mûres à point ! 

P. Gwenaël Maurey


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