Shrine of Sainte-Anne d'Auray

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Dimanche 31 mars 2019 –4ème dimanche de Carême- C

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« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et mange avec eux » dit l'évangile, et Jésus de nous raconter une histoire, la parabole des deux fils, l'aîné et le cadet, l'exécutant fidèle et le noceur, le satisfait et le repenti. Jésus nous montre que, devenue habitude, la proximité a étouffé l'amour. Des fidélités satisfaites risquent d'éloigner de Dieu. Il s'adressait à des pharisiens conscients d'être fidèles à l'Alliance ; aujourd'hui, il s’adresse à moi bon et fidèle chrétien. Cette parabole me dit que Dieu est tout en miséricorde, tout en pardon. Ce Père préfère l'homme pécheur, mais converti, au chrétien fidèle mais satisfait de sa fidélité. Fidèle, le fils aîné accepte mal de partager l’héritage de notre Père à tous avec son cadet. En ce temps de Carême, par ces textes de l’Evangile de Luc, l’Eglise nous invite à accueillir et à contempler Dieu, notre Père, riche en Miséricorde. Cette Parole s’adresse à moi d'abord, à chacun d'entre nous en particulier. Et si en ce Carême, du fils aîné plein de sa fidélité, je devenais le fils prodigue non pas plein de sa culpabilité mais empli de sa conversion, de sa joie du retour au Père, dans la joie de vouloir vivre dans l’amitié de Dieu...

« Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu » dit en écho l'apôtre Paul. Laissons-nous réconcilier, certains d’entre nous avons vécu le Sacrement de Réconciliation, d’autres le vivront. C’est une grâce que d’accueillir la Miséricorde de Dieu, c’est une grâce que vivront les catéchumènes, et en particulier ceux qui aujourd’hui entre en catéchuménat. Etre catéchumène c’est vouloir prendre le chemin du baptême. Il  y a là un passage à faire, pas forcément facile, et qui sera toujours à faire. 

Mais il me semble qu’il faut aller plus loin en ce temps de Carême. Lorsque Paul nous dit : « il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation », il ne nous parle pas seulement des prêtres comme ministres de la Réconciliation, il s’adresse à tous les fidèles chrétiens… Nous devons tous, d’une manière ou d’une autre, être ministres de la Miséricorde, de l’amour de Dieu, dans notre vie quotidienne… Oui comment sommes-nous, dans notre vie de tous les jours, témoins de la Miséricorde de Dieu. Je crois que c’est de cela que le monde d’aujourd’hui a le plus besoin. En pensant à cette parabole du Fils prodigue, en pensant à l’appel de Paul à nous laisser réconcilier, soyons des témoins de la miséricorde. Et cela doit se traduire dans de petits gestes du quotidien : un sourire, un regard bienveillant, une parole de réconfort…  Frères et sœurs, dans le monde de ce temps, dans notre vie quotidienne, sommes-nous convaincus de ce qui fait l’essence même du Christianisme : Dieu est Amour, Dieu nous aime, Dieu nous pardonne. Il est miséricordieux. Frères et sœurs, dans le monde de ce temps, dans notre vie quotidienne, sommes-nous témoins que Dieu est Amour, que Dieu nous aime, que Dieu pardonne, qu’Il est miséricordieux. C’est cela être ministres de la Réconciliation, ministres de la Miséricorde… C’est sans doute de cela que nous manquons le plus aujourd’hui : nous manquons de miséricorde. Que Dieu lui-même fasse de nous des ministres de la réconciliation, des témoins de la miséricorde… Amen !                               P. Gwenaël MAUREY


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